Réforme des médias de proximité : « les Engagés ne voteront pas la réforme en l’état » selon Mathilde Vandorpe

Réforme des médias de proximité : « les Engagés ne voteront pas la réforme en l’état » selon Mathilde Vandorpe

Mathilde Vandorpe était l’invitée de notre émission « Politiquement incorrect » ce jeudi. La députée wallonne est revenue sur la réforme des médias de proximité, voulue par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La réforme des médias de proximité continue de faire débat en Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur notre plateau, la députée wallonne Mathilde Vandorpe (Les Engagés) a insisté sur le fait que rien n'est encore figé et que le texte devra évoluer.

Un double discours chez les Engagés ?

Il y a deux semaines, Mathilde Vandorpe avait déclaré à notre micro être surprise de la validation en première lecture du texte par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Quelques jours plus tard, nous apprenions que tous les parlementaires MR et Engagés ont écarté les motions de suspension du projet porté par l'opposition. Interrogée sur ce changement, la députée a défendu la position de son groupe: "On a été surpris par la sortie de la ministre et c'est pour ça que j'avais réagi à votre micro parce qu'il n'était pas prévu de sortir si vite. Il était prévu d'encore discuter, d'encore négocier à partir de là. Maintenant, le texte est passé, ce qu'on appelle en première lecture. Ce n'est pas le texte définitif qui arrivera sur les bancs du Parlement."

"La réforme en l'état, nous ne la voteront pas"

A ce stade, la volonté de la ministre Jaqueline Galant est de ne garder que 8 médias de proximité en Fédération Wallonie-Bruxelles, au lieu de 12 actuellement. Une notion à laquelle les Engagés ne sont pas tout à fait en accord. Si le texte final ne répond pas à leurs attentes, Les Engagés promettent de ne pas donner leur feu vert :"Le but c'est de faire évoluer le texte pour qu'on ne parle plus de média de proximité, mais bien de structure juridique. Et si ce n'est pas le cas, on ne votera pas. Mais on le fera évoluer. C'est ça notre rôle en tant que député de faire bouger les lignes."


L.L.